Ce texte provient d’un travail exploratoire sur le développement des habiletés de recherche, d’utilisation et d’évaluation de l’information chez les élèves du primaire et du secondaire. Une synthèse de textes écrits sur le sujet est présentée. Les auteurs cités insistent sur la possibilité de transfert des habiletés de recherche d’information à différentes situations. Les aspects cognitifs du processus de recherche d’information sont soulignés et le concept de formation des utilisateurs est remplacé par celui de formation à la maîtrise de l’information. Le rôle du bibliothécaire en milieu scolaire est ensuite précisé. Ce professionnel est un intermédiaire qui a pour mission de faciliter l’accès de chaque élève à l’information. En respectant le style d’apprentissage des jeunes, il leur permet de construire leurs connaissances sur des sujets qui les intéressent. Ce travail l’amène à collaborer avec les enseignants afin d’arrimer les objectifs visés dans les matières scolaires avec ceux liés à la maîtrise de l’information. Les jeunes sont formés à l’utilisation des nouvelles technologies et une attention spéciale est accordée au développement d’un esprit critique afin qu’ils soient en mesure de juger de la validité de l’information qui leur est présentée en quantité toujours croissante.
Le but premier de cette étude est d'arriver à mieux connaître l'IFLA (International Federation for Library Associations and Institutions), la FID (Fédération Internationale de Documentation) et le CIA (Conseil International des Archives), les trois plus importantes associations internationales oeuvrant dans les domaines de la bibliothéconomie, des sciences de l'information et de l'archivistique. Après avoir brièvement défini la bibliothéconomie internationale et la bibliothéconomie comparée, l'auteur procède à l'étude comparative et descriptive de chacune des trois associations, et ce à partir des six critères de comparaison suivants : historique, buts et objectifs, membres, organisation et structure, programmes majeurs et publications. Enfin, il conclut son article en mettant en perspective les principales différences et similitudes qui existent entre les trois associations et d'autre part en insistant sur le rôle qu'elles jouent en tant qu'outils de développement de la bibliothéconomie et de l'archivistique au niveau international.
Cette recherche personnelle vise à cerner l’influence de la Révolution française sur ses archives contemporaines. Elle se veut une synthèse non exhaustive sur le sujet et s’adresse aux étudiants et aux autres personnes intéressés par ce thème. Un survol historique de l’Ancien Régime et de la période se situant entre le début de la Révolution et la fin de la 1ere République servira à illustrer le contexte des archives de la fin du XVIIIe siècle. Un portrait global de la situation des archives durant les périodes pré-révolutionnaire et révolutionnaire débouchera sur deux volets : législation et «vandalisme» pour se terminer par quelques observations sur certains dépôts d’archives et une description des conditions de travail ainsi que des fonctions de quelques archivistes au moment de la Révolution.
L'histoire des bibliothèques médicales est traditionnellement liée à l'histoire de la médecine. À l'origine ces bibliothèques jouaient un rôle au niveau de l'enseignement et de la recherche. Avec l'évolution des technologies de l'information, de nouveaux rôles sont apparus selon que le bibliothécaire médical oeuvrait au sein d'un établissement d'enseignement ou de santé. Il a dû apprendre, dans le deuxième cas, à composer avec une nouvelle clientèle : les malades qui cherchent à obtenir de l'information sur leur état de santé. Le bibliothécaire médical ayant une place privilégiée au sein de l'équipe des soins de santé a donc une double responsabilité : transmettre l'information demandée et collaborer au sein de l'équipe des soins de santé. Cette double responsabilité peut dans certains cas, telle une demande d'information sur l'euthanasie, constituer des problèmes d'ordre éthique. Le bibliothécaire médical doit faire de la référence et doit s'impliquer dans le développement des nouvelles technologies de l'information ainsi qu'accompagner et former les usagers à leur utilisation. Une bonne connaissance du milieu médical et de la terminologie qui lui est propre, de bonnes techniques de recherche et de bonnes connaissances en informatique et en télécommunications sont des qualités essentielles à un professionnel de l'information dans le domaine médical.
Tandis que la société de l'information s'achemine de plus en plus vite vers des lendemains qui s'annoncent, sinon glorieux, à tout le moins frénétiques, on oublie facilement qu'une grande partie de la société doit se contenter d'assister à la course depuis les gradins. En effet, la prolifération des technologies de l'information rend la société de l'information de plus en plus inaccessible, malgré leur utilité évidente. Des coûts importants et une formation de plus en plus importante en conditionnent maintenant l'utilisation. Dans ce contexte, il importe de prendre des mesures afin de démocratiser l'accès aux technologies de l'information, mais surtout, à l'information elle-même. Impliquer ceux que l'on appelle les «défavorisés de l'information» dans cette société nouvelle signifie que l'on doit repenser cette société mais surtout mieux connaître ces défavorisés eux-mêmes. À l'heure d'une information de plus en plus abondante et complète, ceux-là sont toujours méconnus. Comment se fait-il qu'environ 50 % de la population québécoise ne lit que rarement, sinon jamais, de livres? Quels sont les besoins en information des défavorisés de l'information mais surtout quels sont les obstacles qu'ils rencontrent? Et enfin comment peuvent-ils être contournés? Les bibliothécaires d'aujourd'hui et de demain sont ceux qui sont le plus stratégiquement positionnés pour répondre à ces questions.
Dernière mise à jour : mai 1997