| ISSN 1201-7302 |  |
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Le Bénin est un petit pays de l'Afrique de l'Ouest en bordure du Golfe de Guinée, plus exactement entre
le Nigeria à l'Est et le Togo à l'Ouest. Tandis qu'il fait partie des premiers pays africains à
connaître l'Internet, il semble être à la traîne par rapport à ces pairs. Plusieurs raisons sont à
l'origine de cette situation. On peut citer entre autres : la vétusté et la faiblesse du réseau de
télécommunications et une faible culture informatique dans la population.
Le présent article analyse la situation d'Internet au Bénin et présente quelques applications
documentaires qui pourraient pallier les insuffisances du système d'information national.
Les productions cinématographiques fascinent les gens depuis leurs débuts. Cependant, les films et leurs bandes sonores ne vieillissent pas tous dans des conditions optimales. Certaines techniques et pratiques de préservation et de restauration doivent être appliquées afin que ces documents visuels et sonores cessent d'être affectés par des dommages climatiques, humains, techniques et naturels. Par contre, l'industrie du cinéma n'accorde pas la même signification au terme "restauration" que la communauté archivistique et tend à l'utiliser dans un processus de marketing. L'exemple de la Trilogie de Star Wars est exposé afin de démontrer une entreprise de restauration de films et de bandes sonores à gros budget. Enfin, ce portrait soulève certaines problématiques à propos des modifications effectuées sur des "classiques" du cinéma.
Quand on parle d'images en mouvement, cinéma et télévision viennent à l'esprit aussitôt, avec leur lot de films et d'émissions, produits finis qui peuvent subir un traitement analytique semblable à celui des documents traditionnels. Pourtant, des plans individuels pris hors contexte, appelés stockshots, peuvent constituer des collections documentaires importantes. Leur exploitation passe par une organisation adéquate qui repose elle-même sur une indexation de qualité. Or, pour indexer de simples plans, on ne peut s'en remettre exclusivement aux outils déjà conçus pour les documents traditionnels; différentes avenues, mieux adaptées à leur nature, doivent être explorées. L'indexation de ces images en mouvement passe par le recours à des mots, et un vocabulaire contrôlé s'avère la meilleure solution aux problèmes de constance et de concordance. La profondeur et le niveau de l'indexation dépendent de la collection et des besoins des usagers. Pour réduire la subjectivité et les divergences d'interprétations, il est préférable de s'en tenir au niveau pré-iconographique (dénotation ou ofness) et de laisser l'analyse iconographique (connotation ou aboutness) à des cas particuliers. Les particularités des documents audiovisuels permettent en outre une variété de clés d'accès améliorant l'efficacité au repérage. Alors que le volume imposant des collections d'images en mouvement stimule les recherches en indexation automatique, leur intégration éventuelle à un réseau global exige des efforts de normalisation.
| EBSI > Cursus > Vol 6 no 1 > Résumés | Dernière mise à jour : janvier 2002 |