| ISSN 1201-7302 |  |
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C’est dans une perspective historique que l’auteur aborde la problématique du livre d’artiste. Il en trace le développement historique en partant de la typologie même du genre artistique, démontrant que l’ambiguïté des termes servant à le définir brouille les pistes et empêche une éventuelle définition universelle de la catégorie livre d’artiste. De là, il définit quatre paramètres qui encadrent sa définition du livre d’artiste 1- le respect de la forme du livre, 2- la réalisation de l’entièreté de l’œuvre par un seul et même artiste, 3- l’emploi de techniques mécaniques de reproduction et d’impression, 4- la présence d’une réflexion sur l’aspect formel ou conceptuel du livre et de ses conventions/connotations. À partir de ces paramètres qui situent le cadre théorique de la définition adoptée par l’auteur pour la catégorie « livre d’artiste », il établit une chronologie dans le développement du genre, en s’attardant aux figures de Marcel Broodthaers (France), d’Edward Ruscha (États-Unis) et plus particulièrement de Roland Giguère (Québec). Il termine par une réflexion sur le rôle du lecteur dans l’expérience de la lecture du livre d’artiste.
L’article soumis propose une exploration de la thématique de la préservation du film. Quatre grands thèmes y seront développés. D’abord seront présentées les principales caractéristiques du film, soit sa composition (base et émulsion), les principaux formats (8 mm, 16 mm, 35 mm et 70 mm) ainsi que les types de film (négatif, pellicule réversible). Ensuite, les principales menaces à la survie du film seront regroupées en dommages physiques (poussières et saletés, cassures et rayures et perforations abîmées), biologiques (moisissures et champignons) et chimiques (décomposition du nitrate, décomposition de l’acétate ou syndrome du vinaigre, rétrécissement et décoloration). Le troisième thème traitera de la préservation du film, en considérant les étapes de préparation de la pellicule (manipulation, inspection, réparation et nettoyage de la pellicule), de son entreposage (conditions, infrastructures et manipulations) ainsi que des diverses stratégies de préservation (duplication du film vers le film, transfert du film vers une source vidéo, numérisation et restauration numérique). Finalement, seront sommairement abordés trois enjeux interreliés touchant à la préservation du film, soit les enjeux archivistiques (valeur patrimoniale), économiques (institutions conservatrices et diffusion) et technologiques (en tant que réalité bien présente, voire nécessaire).
Témoins de la détérioration des supports d'images fixes, les spécialistes des sciences de l'information ont envisagé la possibilité de numériser les documents menacés. Opération simple? Pas exactement. Dans un contexte où la masse documentaire a atteint des sommets importants, où la technologie évolue à un rythme considérable et où, par ailleurs, les ressources se font rares, plusieurs aspects méritent notre attention avant d'entreprendre tout projet de numérisation. La sélection des documents à numériser doit s'opérer judicieusement selon leur valeur, leur état et leur accessibilité. La numérisation proprement dite exige notamment un choix éclairé concernant la résolution employée, les formats de fichiers et les supports utilisés. Or, il ne suffit point de numériser les documents, il importe aussi de s'intéresser aux métadonnées permettant leur repérage et leur juste utilisation. Enfin, l'obsolescence des supports et des moyens de lecture de l'information numérique «obstacle à la préservation à long terme des images numériques» nous oblige à réfléchir à des solutions possibles, telles la migration et l'émulation.
| EBSI > Cursus > Vol 9 no 1 > Résumés | Dernière mise à jour : avril 2006 |