État de la question visant à faire la synthèse de ce que sémioticiens et théoriciens du domaine des sciences de l'information définissent comme étant le thème principal d'un texte. Si l'on considère, comme le suggère Umberto Eco, que l'interprétation d'un texte s'appuie sur la cohérence du texte même plutôt que sur les pulsions du destinataire, il est important de comprendre comment s'articule la formulation du sujet principal d'un texte. Depuis les années 1970, plusieurs auteurs, entre autres en Europe et aux États-Unis, réclament que l'analyse de textes en langage naturel tienne compte de la subjectivité des actants qui les manipulent. Il s'ensuit, notamment en sciences de l'information où prolifèrent les banques de données en texte intégral, un déplacement de l'indexation traditionnellement axée sur le contenu, vers une indexation basée sur les besoins de l'utilisateur. La thématique, analysée ici sous l'angle de la sémantique textuelle, en arrive à subir le même traitement que toutes les autres données contenues dans un texte (typographiques, orthographiques, morphologiques, lexicales, etc.) : au lieu d'être perçue comme une donnée enfouie à faire émerger, elle est vue comme le lieu d'indicateurs potentiels, utilisables dans un processus de sélection interprétative à la carte. Ces considérations appellent certains parallèles avec des courants de pensée de l'histoire de l'art et de l'esthétique.
Par le biais d'une étude de deux expositions où se retrouvaient à la fois des documents d'archives et des objets muséologiques "conventionnels", l'auteur tente de dégager quelques éléments pouvant aider à définir la spécificité des documents d'archives par rapport aux autres objets muséologiques. Après avoir cerné les notions de documents d'archives et d'objets muséologiques dits conventionnels, l'auteur se penche sur la disposition physique de ces objets et sur leur présentation intellectuelle. Par la suite, l'auteur présente quelques problèmes liés à la nature textuelle des documents d'archives qui exigent un traitement particulier. Finalement, une réflexion sur la complémentarité des documents d'archives et des objets muséologiques "conventionnels" permet, grâce à un exemple tiré d'une des deux expositions, de proposer une façon de concevoir les expositions où se mélangent ces deux types d'objets.
Cet article explique l'origine de la norme Z39.50, de même que son utilisation dans le domaine de la bibliothéconomie et des sciences de l'information. On aborde rapidement les fondements théoriques de Z39.50, soit les réseaux informatiques et le modèle OSI. La description des principales étapes de développement de la norme permet de situer son importance dans un contexte historique. On retrouve également une brève description des mécanismes de contrôle et du langage d'interrogation définis dans la norme Z39.50. Ensuite, quelques applications viennent la situer dans un contexte pratique : stations de recherche d'information, partage des ressources catalographiques et intégration avec le World Wide Web. Finalement, on illustre l'importance des concepts reliés à la norme Z39.50 pour le spécialiste de l'information.
Après avoir présenté quelques définitions, établi une typologie de l'hypertexte, distingué ses avantages et ses inconvénients et le rôle qu'il joue dans le développement du World Wide Web, l'auteur s'attarde aux apports des principaux chercheurs qui ont marqué l'histoire de l'hypertexte: Vannevar Bush, Paul Otlet, Douglas Engelbart, Theodor Nelson, Bill Atkinson et Tim Berners-Lee. Cet article fera également ressortir que les bibliothécaires ont une histoire et des acquis professionnels importants qui sont applicables à la gestion des flux d'information numérisée dans la future bibliothèque virtuelle. En terminant, l'auteur tente de dégager quelques éléments de prévision à partir d'un examen des travaux de certaines bibliothèques innovatrices, présentes sur Internet et le World Wide Web.
Le projet SV3 (SIGIRD version 3) est présentement en cours de développement à l'Université du Québec à Montréal. Il vise à remplacer SIGIRD, l'actuel système de gestion des bibliothèques de cette institution. C'est un projet ambitieux, qui cherche à allier le multimédia et la réalité virtuelle pour intégrer l'accès non seulement aux catalogues de bibliothèques, mais aussi aux CDROMs et à Internet. Pour en comprendre la portée, il importe de se pencher d'abord sur les technologies du multimédia et de la réalité virtuelle. Leur mode de fonctionnement est brièvement décrit dans la première partie de cet article. Les notions de normes de standard et d'échange, de programmation, d'interface et d'équipement sont abordées de façon succincte pour chacune. Le projet SV3 est ensuite détaillé et évalué à la lumière des notions théoriques acquises dans cette première partie.
Au Niger et dans l'ensemble des pays d'Afrique occidentale francophone, la gestion des archives courantes rencontre de nombreux problèmes. L'auteur passe en revue les raisons des difficultés actuelles : environnement professionnel, méthodes de travail, formation des archivistes, législation. L'étude fait état de projets réalisés et du défi technologique à relever, dans un contexte financier très difficile. Des pistes de solutions sont proposées.
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Dernière mise à jour: 19 octobre 1995