L'élaboration de politiques d'acquisition respectueuses des autres institutions d'archives et la création de réseaux délimitant les tranches de spécialisation et les territoires propres à chacun ne pourront être envisageables qu'à la condition explicite que soit instauré un dialogue sur les bases d'une coopération suivie entraînant la diminution des chevauchements, et par le fait même, une baisse de la compétition. Un tel dialogue est hautement souhaitable pour l'ensemble du milieu archivistique canadien et, notamment, pour les nombreuses institutions qui se sont données un mandat d'acquisition touchant aux archives littéraires. En effet, source d'un intérêt plus grand, les fonds de nos écrivains ont valeur d'objets précieux. Le prestige qui leur est associé (leur plus-value culturelle) s'est traduit par une forte demande, impossible à combler et, conséquemment, par une hausse considérable de leur juste valeur marchande, s'établissant au détriment de leur valeur intrinsèque. La compétition rattachée à l'acquisition de ce type d'archives entraîne une fragmentation des fonds et une génération indue de documents alors que les auteurs encouragent la surenchère entre les institutions d'archives majeures et l'escalade des prix.
Cet article se penche sur les normes de communication dans un groupe de discussion en biomécanique (BIOMCH-L). Les messages du mois d'août 1994 ont été analysés à l'aide d'une grille développée dans le cadre de cette recherche. Cette grille s'intéresse aux caractéristiques de la structure des messages et aux caractéristiques de contenu des messages.
Les conclusions de l'étude dénotent une certaine tendance, de la part des scientifiques abonnés à la liste Biomch-L, à se conformer aux normes présentes sur les réseaux quant aux caractéristiques de la structure des messages. Pour ce qui est des caractéristiques de contenu, la nature des messages analysés n'étant pas très révélatrice, aucune conclusion sérieuse ne pourrait en être tirée. Nous pouvons cependant observer que les normes scientifiques sont encore solidement ancrées dans les habitudes de communication des scientifiques et qu'elles sont sérieusement confrontées aux normes de communication présentes sur les réseaux.
Cette recherche, effectuée sur un seul mois, est un projet pilote. Elle a donc ses limites compte tenu du nombre de messages retenus pour l'analyse, mais ouvre des pistes de recherche intéressantes pour une meilleure compréhension de la communication scientifique à l'ère électronique.
La Text Encoding Initiative (TEI) a comme objectif de produire un modèle général et des lignes directrices pour l'encodage sur support électronique de tous les genres de textes littéraires. Ce projet a été entrepris suite à la reconnaissance de la nécessité d'une normalisation pour l'encodage et l'échange des textes numérisés. Après avoir identifié les raisons pour lesquelles le Standard Generalized Markup Language (SGML) a été choisi pour la conception du format d'encodage, on présente les principales composantes de la Définition de Type de Document (DTD) de la TEI. Une liste de projets de numérisation utilisant cette DTD est donnée ainsi que les objectifs de la Text Encoding Initiative pour les prochaines années.
État de la question sur les recherches en lecture pouvant mener à une définition de la lecture professionnelle. La lecture effectuée dans le cadre d'un travail est pressentie comme différente de celle faite dans une autre situation, dont par exemple celle de loisir qu'on lui oppose fréquemment. La lecture professionnelle aurait pour principale caractéristique distinctive le fait d'être intégrée à un processus productif. De ce fait, les lecteurs touchés par cette pratique, n'auraient plus pour seule tâche d'interpréter le document, mais bien de le travailler, de l'élaborer. Cette façon d'articuler le discours, ou de fabriquer le texte, a des conséquences sur la recherche documentaire et sur les stratégies de lecture conviées par ce travail. C'est au travers des perceptions de la lecture exprimées dans divers domaines, dont les études littéraires et la psychologie, que l'esquisse d'une définition de la lecture professionnelle est devenue possible. Les textes retenus pour faire état d'une certaine lecture-travail sont américains, français et québécois et datent d'au plus vingt-cinq ans. Leur date de parution n'a pas été restreinte aux toutes dernières années, la fin des années '60 et le début des années '70 ayant vu naître plusieurs textes théoriques sur la lecture qui supportent en plusieurs points l'évolution de la lecture professionnelle, l'informatisation de la matière textuelle et leurs conséquences en milieu de travail.
Le but de cet article est d'initier le futur spécialiste en sciences de l'information (SI) à l'application de la réalité virtuelle (RV) dans son champ d'action. Compte tenu de la popularité du partage de l'information via le réseau Internet, il n'est pas exclu de penser qu'un jour, des mini-centres d'information privés, construits en RV et gérés par des spécialistes en SI, feront concurrence aux catalogues en ligne des bibliothèques officielles. Les futurs diplômés en sciences de l'information, plus familiers avec la micro-informatique que leurs précécesseurs, auraient donc intérêt à se familiariser dès maintenant avec la réalité virtuelle.
Dans cet article, l'auteur démontre que l'accès par sujet, dans un contexte d'informatisation des archives, devient un moyen important pour accroître la clientèle des services d'archives et l'étendre à de nouvelles catégories de chercheurs. Loin de remettre en cause la nécessité du principe de respect des fonds, cette approche utilise des outils informatiques nouveaux qui permettent de questionner directement un texte numérisé. Mais l'informatisation entière et complète des centres d'archives n'est pas pour demain. Avant d'en arriver là, beaucoup d'améliorations restent à apporter aux instruments de recherche traditionnels si l'on veut utiliser l'accès sujet de façon efficace. De plus, l'étape obligatoire de la normalisation doit nécessairement tenir compte des documents numériques qui se créent dans les administrations selon des normes souvent imposées par les informaticiens. Les archivistes doivent affirmer davantage leur présence au stade de la création des documents pour en faciliter leur accès par sujet.
En raison de la croissance rapide du Web, plusieurs outils de recherche ont été développés pour le repérage d’information. Choisir l’outil qui répond bien à ses besoins demeure un exercice difficile. Pour faire son choix, l’utilisateur devrait disposer de critères de sélection clairement définis et permettant de mettre en évidence les qualités respectives des différents outils.
La première partie de notre étude porte sur l’identification de tels critères. Les critères retenus, contrairement aux critères traditionnels basés sur la précision et la pertinence des résultats, reposent sur la typologie des outils et les services offerts par ceux-ci. Dans cette typologie, deux types sont examinés: répertoire (tel Yahoo) et index (tel Lycos). Les services offerts, quant à eux, sont analysés en fonction de trois catégories: les services de mise à jour, les services de repérage et les services de présentation des résultats.
Dans la deuxième partie de notre étude, nous évaluons treize outils de recherche selon les critères établis précédemment. Ces outils sont: Aliweb, World Wide Web Catalog, InfoSeek, Lycos, Open Text Web Index, WebCrawler, Harvest Broker, WWW Worm, Galaxy, GNN’s Whole Internet Catalog, WWW Virtual Library, Yahoo, Clearinghouse for Subject-Oriented Internet Resource Guides [Un. de Mich.]. Cette étude s’est déroulée pendant les mois de septembre à décembre 1995.
Avec l'arrivée de la micro-informatique dans les entreprises, les organismes et chez les particuliers, se pose le problème de la classification des documents créés par ordinateur et sauvaugardés par l'utilisateur dans le système informatique. L'auteur rap pelle d'abord les grands principes qui guident la classification et suggère l'utilisation d'un plan de classification dont les axes principaux sont déterminés par les fonctions de l'organisme. Puis, après les fonctions de l'organisme. Puis, après avoir ét abli qu'un document informatique est avant tout un document et qu'à ce titre il doit trouver place dans un plan de classification, l'auteur précise d'abord que ce document doit trouver place dans un plan de classification, l'auteur précise d'abord que ce document doit être inséré dans le même plan de classification utilisé pour les documents sur support papier et qu'ensuite ce plan de clasification peut être réalisé grâce aux fonctionnalités mêmes de trois systèmes d'exploitation. Ainsi, en utilisant les capacités d'organisation logique de l'ordinateur, l'utilisateur est en mesure non seulement de reproduire à l'écran la structure du plan de classification de l'organisme mais aussi peut-il y classer les documents créés par ces mêmes systèmes.
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Dernière mise à jour: 19 octobre 1995